Pourquoi limiter son empreinte carbone ?
Les canicules, sécheresses, incendies et orages qui ont marqué notre été 2022 vous ont décidé à limiter votre empreinte carbone ? Bravo !
Car n’en doutons pas, ces épisodes et autres inondations, vagues de gel ou tempêtes hivernales, se reproduiront encore et encore. Pour limiter leur ampleur, une seule solution : réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Oui, je sais, c’est révoltant et c’est frustrant. Vous avez déjà diminué votre consommation de viande, sorti votre vélo du garage, baissé votre chauffage, réduit vos achats et vos déchets et voilà qu’il vous faudrait encore faire des efforts et toucher au St Graal : vos vacances et vos voyages, fruits bien mérités d’une année de labeur !
Et pourtant, les chiffres sont formels. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (condition sine qua non pour respecter les Accords de Paris et limiter le réchauffement climatique à +2°C), il nous faut limiter individuellement nos émissions de gaz à effet de serre à 2 tonnes équivalent CO2 par an. C’est si peu…
Le flygskam, ou la honte de prendre l’avion
Vous avez sûrement déjà entendu ce terme apparu pour la première fois en Suède fin 2018, dans la foulée des grèves scolaires pour le climat initiées par la jeune activiste écologiste Greta Thunberg.
Le flygskam, c’est la honte de prendre l’avion.
Car oui, d’un point de vue climatique, l’avion est bel et bien une catastrophe qui n’en finit plus de polluer et d’aggraver le changement climatique.

Selon Aurélien Bigo, doctorant sur la transition énergétique dans les transports à l’École polytechnique :
Prendre l’avion pollue encore plus qu’on ne l’imagine
En effet, si l’on est tous bien conscients que l’avion est le moyen de transport le plus émetteur de CO2 (125 fois plus émetteur en moyenne que la voiture et plus de 1.500 fois plus émetteur que le train), il est moins connu que l’avion a des effets réchauffants aggravés à cause de l’émission d’autres gaz à effet de serre, des traînées de condensation et des cirrus.
Sans compter ses effets délétères sur la santé et la qualité de l’air, et ses impacts en terme de bruit et de perturbation de la biodiversité.
L’été apocalyptique que nous venons de vivre nous le rappelle, il est plus qu’urgent de limiter notre empreinte carbone et de changer nos habitudes et de délaisser l’avion au profit d’autres moyens de déplacement plus vertueux et de destinations moins lointaines.
Comment limiter son empreinte carbone sans renoncer aux voyages ?
Limiter notre empreinte carbone, oui. Mais attention, pas question pour autant de rentrer en ermitage et de renoncer au voyage et à la découverte de nouvelles cultures et de nouveaux horizons !
Même si, on est d’accord, la France est très belle et le tourisme de proximité, c’est bien, vous vivriez comme une souffrance le fait de renoncer au dépaysement des voyages à l’étranger ?
Pas facile de changer les choses quand nous avons pris l’habitude de sauter dans un avion pour notre voyage annuel à l’autre bout du monde, récompense de notre année de labeur et de petites économies !
Je compatis. Je suis passée par là.

C’est pourquoi, je vous propose de vous aider à voyager moins et mieux, à découvrir de nouvelles façons de voyager et d’essayer de voyager en conscience. Et il se pourrait bien que vous puissiez joindre l’utile à l’agréable, la fierté d’agir à votre niveau et l’enchantement de voyager autrement !
Envie d’un voyage à l’étranger décarboné et décomplexé ? Direction la Suède !
Un voyage écoresponsable vers la Suède
Pour vous aider dans votre transition vers des voyages plus écoresponsables, L’élan blanc vous soumet quelques idées :
- voyager moins souvent mais partir plus longtemps
- accepter que le trajet fasse partie du voyage et y consacrer le temps nécessaire, dans la limite du raisonnable of course !
- remplacer les vols longs courriers par des vols plus courts. Exemple : alors que vous émettrez 1 tonne de CO2 équivalent en allant à New-York en avion, vous en émettrez 3 fois moins en allant à Stockholm
- encore mieux, remplacer les vols en avion vers des pays européens par un trajet en train ! Vous émettrez par exemple seulement 16 kg de CO2eq en allant en train de Paris à Stockholm, contre 300 kg si vous aviez fait le même trajet en avion (aller-retour). Une empreinte carbone 20 fois moins importante, ça vaut bien quelques heures de train, non ?

Simulateur carbone de l’Ademe ici.
La compensation carbone de son trajet en Suède
En dernier recours et si vraiment vous préférez prendre l’avion, pensez à compenser vos émissions de gaz à effet de serre en plantant des arbres par exemple.
Attention, même si les arbres sont nos meilleurs alliés dans la lutte contre le dérèglement climatique (stockage de carbone, émission d’oxygène, ombre, fraîcheur, accueil de biodiversité, matériau biosourcé, qualité de l’air…), il est bien clair que polluer en prenant l’avion puis se déculpabiliser en finançant des plantations d’arbres n’est pas la bonne solution. Car les gaz à effet de serre émis par notre trajet en avion viendront de toute façon gonfler la concentration de CO2 déjà présente dans l’atmosphère et accélérer un peu plus le changement climatique.
Pour autant, si vous pensez en conscience ne pas pouvoir éviter pour cette fois votre trajet en avion, L’élan blanc vous encourage à compenser vos émissions en plantant des arbres, en France ou à l’étranger. Pour ma part, c’est à reforestaction.com que je fais confiance pour cela.

Comment ça marche ? On estime que le trajet en avion d’une personne jusqu’en Suède peut être « compensé » par l’achat d’un crédit carbone à 21 € (source reforestaction). A multiplier par le nombre de voyageurs. Il ne vous reste alors plus qu’à choisir sur le site le projet que vous voulez soutenir et à effectuer le paiement. Vous recevrez ensuite un certificat de plantation personnalisé. Facile, hein ?
Exemple : vous partez à 4 en avion en Suède, vous devez acheter pour 84€ de crédits carbone, ce qui représente la plantation de 28 arbres.
Le petit plus de L'élan blanc
Parce que réduire nos émissions et planter des arbres sont deux formidables moyens pour contribuer à la neutralité carbone mondiale, L’élan blanc s’engage à la fois à promouvoir le voyage bas carbone vers la Suède et à consacrer chaque année 5% de son chiffre d’affaires à des projets de reforestation.
5% pour ma petite activité, c’est loin d’être négligeable, d’autant que j’en verse déjà 22% à l’Etat !
Aussi, je compte sur vous pour faire également votre part :
- soit en allant en Suède en train
- soit en allant en Suède en avion (si vraiment pas possible autrement) et en plantant des arbres en compensation
Dans tous les cas, en faisant appel à mes services pour votre voyage en Suède, vous augmentez mon chiffre d’affaires et contribuez donc indirectement à des projets de reforestation.
Rendez-vous en fin d’année avec les chiffres !
Aller en Suède en bus et en voiture
Autres alternatives bas carbone pour vous rendre en Suède : le bus ou la voiture.
Précisons que la voiture ne sera valable “écologiquement” parlant que pour des familles.
Comme le train, ces moyens de transport permettent de réellement voir les paysages changer progressivement et de se rendre compte du chemin parcouru.
En voiture, vous profiterez d’une totale liberté et pourrez changer d’itinéraire, vous éloigner des sentiers battus et ponctuer votre trajet de jolies visites pour un road-trip en famille dont vous vous souviendrez longtemps. Sans compter que vous pourrez utiliser votre véhicule pour l’intégralité de votre séjour suédois.
Pour les bus longue distance low-cost, je vous conseille les sites Flixbus et Blablabus.

Pour résumer : l’avion nous transporte en quelques heures à l’autre bout de la planète. Cependant, modérer ses déplacements aériens ouvre de nouvelles perspectives : transformer ses vacances en aventures insolites, être plus en accord avec son mode de vie écologique, comprendre que le chemin est tout aussi important que le but, vivre des lieux plutôt que de les survoler.